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café créole
29 mai 2007

Des madeleines pour un forum

Aujourd'hui je veux faire un clin d'oeil à un nouveau forum  Maguyane.

Kikiwi, Mokachet et Grimm  en rêvaient depuis quelques temps. Ils viennent donc de le mettre en ligne.
Je l'ai découvert il y a peu et depuis 3 jours je vous assure que je m'y amuse beaucoup, j'y ai retrouvé des copains et des copines (ELV entre autre). C'est une vaste cour de récréation.
Futurs arrivants, vous, qui vous interrogez sur cette terre où vous venez d'être mutés, n'hésitez pas à venir y poser vos question (même les plus farfelues) vous aurez beaucoup de réponses.

Si vous n'avez aucun point commun avec la Guyane  venez quand même, il y a des jeux  très  (trop ??)  prenants.

J'étais en train de faire les madeleines dont mon amie, Jane m'avait copié une recette au moment où je me suis inscrite à ce forum.
Je trouve normal de les leur dédier. Ne passez pas tous à la fois non plus pour les goûter :-)

Pour 9 ou 12 Madeleines  (selon la taille des moules)

90 gr de sucre, 2 oeufs, 1 c à soupe de crème fraîche, 60 gr de beurre fondu, 100 gr de farine (T 45) 1 c à café de levure chimique, 1 pincée de sel, parfum au choix (zeste de citron ou combava, gingembre frais rapé, cardamome, fève tonka, vanille etc......)

Réunissez dans un saladier le sucre, les oeufs (entiers) et la pincée de sel, travailler le tout (batteur ou non) jusqu'à obtention d'un mélange mousseux. Incorporez la farine, la levure la crème fraîche et le beurre fondu. Battez encore un peu ajouter votre parfum et laisser reposer 1 heure (au frigo en Guyane)
Préchauffer le four th 5 soit 150°, repartissez le mélange dans les moules ( penser à mettre une plaque de cuisson desous si vous utilisez des moules en silicone) et enfournez 12 minutes.

En version salée

Nous en avons fait avec Célia au parmesan et poivre muntok.

2 oeufs, 1 c à soupe de crème fraîche, 60 gr de beurre salé fondu (ou l'équivalent en huile d'olive) 100 gr de farine, 1 c à café de levure chimique, 1 pincé de sel, 20 grains de poivre muntok concassés grossièrement, 50 gr de parmesan fraîchement râpé.

même mise en oeuvre que pour la version sucrée.

En version sucrée gingembre/tonka

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En version salée parmesan/poivre muntok ( Sumatra -Indonésie) posées sur des feuilles de cacaoyer

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Commentaires
T
Un moment, une chanson. Tous les grands moments de ma vie ont été émaillés d'une chanson qui s'incruste en fond sonore dès que je les évoque. Ainsi le lapin aux olives c'est Bleu Blanc Blond de Marcel Amont, et tout de suite après, les marchés de Provence de Becaud, pour finir par Un petit poisson un petit oiseau de Gréco. Peu commun, je sais et pourtant. J'ai 7 ans environ, je suis chez ma grand mère, dans la Drôme. Un été peu chaud mais avec un mistral qui fait hululer les interstices. La veille, un lapin de clapier est tombé au champ d'honneur. Son foie repose dans une assiette, le sang n'a pas été conservé cette fois ci. Il est maintenant au frigo, et ce matin,c'est SON matin. Mon grand père est descendu au jardin et a ramassé «  un bon peu » de persil, 2 feuilles de laurier, et «  un bon peu «  de thym. Inutile de chercher à comprendre la notion de « bon peu », seuls les cris de ma grand mère ont réussi, au cours des ans, à parfaire l'étalonnage, et désormais le « bon peu » est toujours conforme à ses attentes. Il redescend au jardin, pour commencer d'arroser, et l'odeur de terre mouillée va envahir l'espace, avant que d'être couverte par celle de la cuisine.<br /> Marcel Amont commence....blond blond blond ...blond blond blond...blond blond blond, et c'est la demi lune qui hache persil et oignons. Alors qu'il entame «  et dans tes yeux mon rêve en bleu » le couperet tombe ! Un lapin soumis aux coups précis de la feuille et 10 morceaux magiquement dans le plat. Il termine sa chanson juste à temps car alors, Gilbert Bécaud parfume la pièce avec les marchés de Provence, tandis que les oignons roussissent dans la plat en fonte, suivi par le lapin, et, synchrones, le thym de la garigue tombe à point avec le thym dans la cocote. Il a la politesse de finir à temps, Juliette arrive et les olives plongent dans la cocotte pour aimer d'amour tendre les morceaux de lapin. La musique finale de la chanson fait sensiblement le même bruit que le petit bouillonnement dans la cocotte. Et moi ? Je regarde, je hume, je jette un coup d'œil de temps en temps dans le jardin, et mon grand père, sentant ma présence, tend le bras gauche pour un coucou, le bras droit tenant le tuyau d'arrosage. Un grand soupir, et du chagrin. Ai je déjà, à cet instant, le connaissance de la fugacité de ces moments, du fait qu'ils vont bientôt faire parti du passé ? Maintenant, chaque fois que j'entends ces chansons, je suis au moment même de la recette à laquelle elles sont associées, et oui, c'est vrai, ces moments sont douloureusement perdus. Mais pas tout à fait tout de même, une musique, un peu de vent, fermer les yeux, et avec un peu de patience, l'odeur de terre mouillée et de mijotage vont revenir. Ils reviennent toujours.
O
J'essayerais bien cette recette salée… ça m'a l'air pas mal du tout ! :)
G
Tiens j'avais justement envie de madeleines salées ! Bon dimanche, bises !
A
j'en prends une de chaque, je peux?<br /> je t'embrasse et suis ravie de te retrouver!<br /> bises
D
Et voilà que le temps de me retourner... et tu là chez toi au pays des pluies et des moustiques comme tu dis ! et dire que si je ne prends pas garde et je me retourne encore une fois je crains que tu sois déjà repartie ! donc moralité je ne me tourne plus ! et je suis évidemment très content de te retrouver ici
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